Parce que se lamenter sur son sort, ça ne sert à rien: bravo Cosmo!
Généralement, mes mecs se foutent de moi quand ils voient mon Cosmo.
Ben oui, faut avouer: ça fait peut sérieux. Mais étant donné que je peux encore citer du Verlaine, vous dire qui sont les Verdurin et pourquoi je les trouve complètement ridicule tout en souriant à l'idée qu'une super coloc de ma connaissance habite Gournay (parce que vous comprenez, la carte IGN était super intéressante). Du coup je ne me sens pas coupable, entre un Zola, un Business Plan et un mémoire de pencher mes petits yeux fatigués sur des pages hautes en couleur.
Et pour les pas contents, et bien sachez que ce magazine, il ne fait pas que me reposer. Il me fait vachement marrer. Et souvent, quand je le lis, je me dis que j'aurais pu l'écrire...
D'autant plus vrai cette fois-ci, lorsque je lis leur article spécial "Comment se remettre d'une rupture". J'aurais très bien pu mettre mon nom tout en bas du bas du bout du bout. A quelques détails près, j'adhère. J'adore, même.
Parce que oui, c'est triste. Mais qu'être triste, ça va bien trois jours (c'est pratique: on ne bouffe pas, on perd quelques bourrelets, ou au contraire ça justifie de se venger sur une super plaque de chocolat). Mais bon ensuite...
Déprimer ne sert à rien. Parce que dans l'histoire, le plus important reste: c'est vous. Et déprimer ne fera pas revenir l'autre. Ca servira juste à ruiner ce qui reste: vous. D'où l'utilité de détester un temps, de tout supprimer et de faire autre chose. Se chouchouter, prendre soin de soi, histoire de se souvenir qu'on est là. Nous. Et puis au fur et à mesure, au fil du temps, les arguments s'accumulent, les choses se mettent à leur place et puis finalement, vous êtes là. Et dieu qu'est-ce que ça fait du bien... :)
Tout ça donc pour dire que Cosmo, c'est trop bien. Même si rien ne remplace une meilleure amie dans un petit café sympa avec qui papoter. Histoire de compléter les propos empiriquement prouvés de mon magazine fétiche qui n'est pas parvenu à la conclusion suprême. A savoir que l'on oublie pas, mais que l'on oublie d'y penser. Et que ça n'est pas du tout la même chose.
Et puis tout ça pour dire qu'il faut s'accrocher, se motiver, et surtout...penser à soi...
Comme dirait le poète: 'Quelle chance: on est en vie, quand on y pense" :) Profitons, profitons! Et le premier que j'entends se plaindre parce que, vous comprenez, dieu qu'il est malheureux et que c'est horrible, eh ben je le bute.
Lisez Cosmo, et faites pas chier! :)
D'ailleurs quand je me dis que je vais laisser mes meilleurs amis dans le Nord, que je vais vraiment partir là-bas et ne plus revoir ces musiciens si accueillants et pleins d'énergie, que là-bas je n'aurais plus tout ça... Tout ceux-là... Ben je fais quoi?.... Je lis Cosmo!
Bon sur ce, je vais continuer de glander sur mon mémoire...