Bilan... Ou compte de résultat... Ma foi...
L’an dernier j’avais fait un joli petit bilan, bien en formes, bien soigné, histoire de dire que 2006 avait été et que 2007 serait.
J’aurais bien aimé faire la même chose ici. Mais je sais pas, ça ne vient pas. Ou pas comme avant du moins.
J'essaie quand même?
J'essaie quand même?
2007 a été. Aussi. Mais l’année n’a pas fait qu’être. Elle A ETE. Pas pareil.
Elle a été d’un être prenant, passionnant, exceptionnellement brillant…
Elle a été l’année de l’acceptation. Et 2008 sera peut-être celle de la compréhension…
Elle a été l’année de la rupture. En fait non ; plutôt de l’effacement. De ce qui avait été avant. De cette vision des choses, de la tristesse dans les actes et le regard, du manque d’envie et de la passivité. Etrange de parcourir les mêmes rues de Rennes, de faire les mêmes gestes et de croiser les mêmes gens en mesurant la différence qui peut nous séparer. Et de me demander, comment on peut en arriver là. Et de remercier, encore et toujours, en silence.
Parce que je suis vraiment passée à autre chose, parce que j’ai grandi et que pour une fois j’en avais envie. Parce que j’ai l’impression d’avoir enfin construit. Et d’apprendre. D’être enfin réveillée.
J’en suis à réapprendre la patience. A prévoir ma vie au centimètre et trois mois en avance tout en apprenant à gérer l’imprévu avec le sourire puisque de toute façon, on ne l’attend pas. Et de me dire que bon, finalement j’ai dépassé le stade des gammes de l’organisation. Que je ne suis pas encore à l’opéra, mais que j’y travaille*.
Vous m’excuserez pour les ratés si vous en souffrez, mais bon… j’y travaille, ein !
Mmmm… Je ne pense pas avoir fait le tour de la question, mais que pourrais-je dire de plus ?
Que je ne sais plus faire un créneau, ou plutôt que j’ignore si j’en suis capable ?
Que je les aime toujours pas voire encore moins, mais que j’espère ne plus les voir ?
Et puis la robe de soirée, et la jupe Manoukian, et les cheveux de nouveau coupés histoire de voir les cils de Lancôme et les paupières en Chanel. Que c’est bien comme ça, mais que les dimanches pyjama, j’en rêve aussi parfois.
Que si, et puis que là. Et que la musique me manque. Encore et toujours. Et que l’écriture se perd, se rouille. Encore et toujours.
Que je pense à cette petite fille que j’étais et que je me dis qu’elle aurait bien pu se priver de ces quelques années. Au milieu et paumées. Et arriver tout simplement là où je suis, sans encombres, sans douleur, sans.
Parce que là où je suis, malgré tout, bordel qu’est-ce que c’est bien…
Grâce à vous… : )
Merci beaucoup, et bonne année 2008 à tous ! : )
*En même temps, z’en connaissez beaucoup des gens qui voyagent autant, gardent le sourire et en plus ont leurs partiels avec plus de 15 ? (bon ok j’ai pas mes notes, mais ça sera pas 15… lol !)